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mes poèmes dans le regard des lions dans le regard des lions il y a cette folle ambition d’être un roi, un champion, d’un invincible bataillon. il y a ce détachement vers un monde décevant, cette fierté d’un dominant en quête d’un mendiant. il y a ce félin mystérieux terré au fond de ses yeux. une vigie d’un air malicieux décoiffe votre air vicieux. il y a toutes les cicatrices de luttes, de trahisons complices, d’attaques dirigées par une milice levée pour une mission de sacrifices. il y a cette grande sagesse avec un fond de tristesse qui incite à la paresse d’une détresse en liesse. il y a ce pouvoir en crinière, cette puissance animalière. la terreur entrevue sur la clairière soumise à l’humanité meurtrière. il y a ce repos du guerrier méditant sur les étés meurtriers de sorcières et de sorciers aux crocs de féroces aciers. il y a ces pierres de lune sauvages où le regard, éperdu, voyage. ces yeux de vaire de nos mirages où le lion se change en paysage. il y a toutes ces pépites d’or des clairs de lune couronnés d’or. il y a tous ces enfouis trésors quand le lion avec nous s’endort. 1 juillet 2018 – jeannine castel les poèmes de photos : wonderfulworld acswell lions acswell sur facebook publié dans : animaux , littérature et poésie , photographe wonderfulworld acswell | le 20 juillet, 2018 | pas de commentaires » -- flamboyante savane flamboyante savane ce soir le ciel se damne corrompu par la terre. l’enfer l’enterre. savane flamboyante la terre, cette amante, a mis le feu aux cieux de soleils radieux. embrasement d’un coucher dont le lever a accouché dans des douleurs sanguinolentes de vies et de morts décevantes. se perdre sans penser dans ce flamboiement défoncé aux beautés d’un enfer offensé pour n’y être que passé. flamboyante savane peuplée de caravanes restées sur les dunes de ces cieux de fortune. flamboyante savane de mythomanes chicanes de félines courtisanes aux flammes kényanes. 1 juillet 2018 – jeannine castel les poèmes de photo : farid radjouh sur facebook publié dans : littérature et poésie , photographe farid radjouh | le 19 juillet, 2018 | pas de commentaires » -- à table ! « y en a marre de ces repas familiaux traumatisants, de cette cuisine familiale mijotée de sympathisants désordres, servie gratuitement en famille autour d’une table d’une affamée escadrille. le rythme de la mastication, déglutition, respiration, engendre des tensions, favorise la perturbation dans les moments d’entractes, entre le silence et le bruit, propices à développer la boulimie, l’anorexie. et encore ici, pas de télévision, de sonneries de téléphone ! juste une bonne nourriture qu’un instinct façonne. une faim qui nous fait tourner en cage, grogner sur des arpents d’un bénédicité d’orages. regardez les hyènes … leurs tensions sacramentelles aux nombreux rituels pour une place charnelle d’un diner servi à l’heure d’autres convives … chacun sauve qui peut, toujours sur le qui vive ! règles et conversations n’ont pas d’étiquette dans nos repas servis à la bonne franquette. j’ai fait exploser les conventions pour ma part ! le garde-manger perché, rempli, je digère peinard. une provocation, peut-être, au repas familial, chacun son rituel dans cet univers archetypal. allez ! allons chasser cette tension qui tenaille une fringale à l’abri de la marmaille ! inquiet de leur retour au foyer et ses expectatives redoutables de ne plus me retrouver tout seul à table ! » 27 juin 2018 – jeannine castel les poèmes de photos : farid radjouh sur facebook publié dans : histoires insolites , littérature et poésie , photographe farid radjouh | le 18 juillet, 2018 | pas de commentaires » -- truffes et trophées « non ! mais regardez-moi tous ces funambules pris de vertiges soudains ! quelle bande d’incrédules ! tout ça pour des coups de pieds dans un ballon truffé ! nous, chaque jour nous gagnons des trophées ! hola ! vous m’avez l’air bien excitée dame falbalas ?! … seriez-vous contaminée par tous ces cancres las ? … » « ffff … j’arrive de paris, la capitale des bleus, sire … » « est-il vrai que les champs-élysées sont en grand délire ? » « oui, sire, j’y ai vu toutes sortes de vampires … » « que me contez-vous là ! ce ne sont que de simples chauve-souris » « celles-là n’ont pas d’ailes … juste un petit fanion qu’elles agitent en rugissant comme des lions … y a même des indiens cheyennes, des apaches, des clowns, des acrobates … » « le cirque quoi ! je comprends que cela vous épate la patate ! » « pire que le cirque sire ! le bordel ! la dérive des continents … avouez sire, c’est bien affligeant cette démesure de sentiments … malgré leurs profilers de réputation mondialement connue les bien-pensants n’ont pu empêcher, les casseurs, leurs menus prévisibles en de telles circonstances répétées, habituelles … comme j’étais heureuse, sire, de posséder des ailes pour me tirer de ce capharnaüm respirant la paix et regarder ces bleus à travers les vitres d’un pépé … » « salut ! … j’arrive direct de russie ! champions du monde ! une fois tous les vingt ans … j’ai pas perdu une seconde pour savourer cette victoire remportée à coups de pieds ! des coups de têtes à vous faire oublier les casse-pieds qui dénigrent contre tout ce pognon foutu en l’air, toute cette misère envolée avec cette hôtesse de l’air qui voulait m’embarquer avec eux à bord pour ma sécurité. faut dire qu’on s’est pris une sacrée rincée de vanités ! à quoi pensez-vous sire ? vous avez l’air tout chose ? » « t’inquiète toptop, juste une petite overdose … je suis heureux de constater que le monde pourrait bien nous soigner, avec toute cette entente mondiale… fini les saignées » «sire, excusez-moi, la nuit fut longue et bruyante mes paupières sont lourdes après ces folies délirantes … » « oui, va falbalas … champions du monde … quel monde ?! ma coupe est pleine … où est donc passée ma reine ? … » 16 juillet 2018 – jeannine castel les poèmes de photos : wonderfulworld acswell lions acswell sur facebook publié dans : animaux , cntes de la prairie , littérature et poésie , photographe wonderfulworld acswell | le 17 juillet, 2018 | pas de commentaires » -- allez les bleus ! après cette victorieuse nuit historique, le ciel est pris de tonitruantes coliques. tous ces déchaînements d’hystériques sonnant de la trompette bucolique a mis de mauvaise humeur sa grandeur. il vient apaiser ces délirantes clameurs de trombes d’eau curieusement accoustiques qui font fuir les assoiffés moustiques. en ce moment les bleus sont ses hôtes, soulagés pour la survie de leur cagnotte. une nuit de veille pour les supporteurs qui ont toute la nuit fait chauffer les moteurs. il semble en colère après ce grand tapage dont la joie a débordé de saccages. lui de quelques coups de tonnerre, de quelques zigzags de lumières, il peut manifester, sans la guerre, sa joie de cette coupe du monde légère. n’a t-il pas sur le stade rafraîchit les idées de ces victorieux panpans chichis ? la nature en crève à petit feu mais chut … protégés par des portes pare-feux crions, exultons, ce bonheur footballien allez les bleus !! ça va nous coûter combien ? mais chut … oublions le porte-monnaie … zut jeannine, on t’a pas sonnée ! sonnez tambours célestes, sonnez sont-ils pas beaux nos héros pinsonnets ? allez les bleus ! 16 juillet 2018 – jeannine castel publié dans : littérature et poésie , sport | le 17 juillet, 2018 | pas de commentaires » -- la bourgeoise sous une capeline turquoise cette élégante bourgeoise un peu coincée un peu blasée sur un tabouret froissé, couleur framboise, pour avoir entendu jaser … sur cette bourgeoise un peu rêveuse, un peu amoureuse, fiancée à une turquoise, à la poitrine avantageuse aux lèvres pulpeuses aux frisettes grivoises tombant sur un décolleté aimant les salons de thé et les manières courtoises qui déshabillent avec habileté d’un regard chargé de volupté sur une musique hongroise aux notes endiablées, discourtoises … elles laissèrent pantoise cette bourgeoise sous sa capeline turquoise cherchant des noises, après tant de cerv